Les propriétaires de résidences secondaires constatent des changements en France. En effet, ils pourraient voir leur taxe d’habitation augmenter, avec les nouveaux dispositifs mis en place par le président Macron. Pour 80 % des ménages français, la taxe d’habitation, l’un des deux impôts fonciers, sera supprimée d’ici 2020.
La prestation est basée sur le revenu du ménage, de sorte que seuls les plus hauts revenus devront payer l’impôt une fois celui-ci supprimé. D’ici 2020, les ménages composés d’une seule personne avec un revenu de moins de 27 000 euros par an seront exemptés, de même que les couples dont le revenu est inférieur à 43 000 euros ou les couples avec un enfant gagnant moins de 49 000 euros par an.
Voici les effets de la suppression de la taxe d’habitation :
Le calcul de la taxe d’habitation
La taxe d’habitation est calculée par les autorités fiscales françaises sur la base de la valeur locative cadastrale du logement et de ses dépendances. Le gouvernement offre des rabais basés sur le revenu du ménage, les plus bas revenus étant les plus soulagés.
La taxe d’habitation est essentiellement une taxe sur la personne vivant dans la maison. Comme il s’agit d’une résidence secondaire, le propriétaire n’est pas éligible à une réduction d’impôt. Si la maison est louée, la taxe est à la charge de l’occupant. Mais sinon, une taxe sur les logements vacants pourrait s’appliquer.
Chaque ville décide d’une taxe supplémentaire
Les municipalités peuvent parfaitement imposer une surtaxe facultative. Beaucoup ont d’ailleurs augmenté le montant imputé pour compenser la perte de recettes provenant de la taxe d’habitation. Il est possible que chaque ville établisse une augmentation allant de 5 à 60 % de la part de contribution fiscale.
En tant, un total de 1 151 villes et villages de plus de 50 000 habitants, sont éligibles pour imposer la hausse d’impôt. Les municipalités sont en mesure de faire payer les propriétaires de logements vacants depuis 2015.