À part l’épargne et l’assurance vie, beaucoup de mécanisme ont été créé par les institutions financières pour que les particuliers puissent placer leurs économies. Il en est ainsi du placement dans un bien du parc locatif social.
Présentation du concept
Je tiens à rappeler que l’investissement dans les immeubles locatifs sociaux est plus connu sous l’appellation d’usufruit locatif social. C’est un dispositif juridique issu du droit ancien, mais qui a encore cours dans le droit positif. Il permet de capitaliser des fonds sur des biens immobiliers en procédant au découpage de propriété. Pour ce faire, les professionnels de la vente immobilière offrent aux éventuels clients la possibilité d’acheter des propriétés de moyenne gamme dans des zones à risque intermédiaire au niveau foncier.
Dans ce système, le bailleur extérieur est le détenteur de la nue-propriété tandis que le bailleur social possède l’usufruit. Ce dernier utilise donc l’immeuble en le louant et en gardant les produits de cette location. Par contre, au bout d’un certain temps, généralement moins de vingt ans, le bailleur extérieur récupère le bien en totalité.
Des avantages très intéressants
Pour ceux qui ne le savent pas, le recours à l’usufruit locatif social permet de jouir d’une réduction fiscale et d’une valorisation dans un futur prédéfini à l’avance. Pendant la durée de cette procédure, le bailleur pourra se faire déduire sur ses formulaires d’imposition les intérêts qui courent sur ses dettes, alors même qu’il n’est pas l’utilisateur premier du bien. De plus, cette propriété n’entre pas dans les comptes si jamais il venait à payer l’impôt sur la fortune ou ISF. En effet, il n’a pas encore emprise sur le bien durant le laps de temps qu’il est utilisé par le bailleur social.
Le placement en nue-propriété permet donc de récolter de l’argent pour une vision sur le long terme. La nue-propriété est acquise à un prix moindre que le prix réel du marché. Les promoteurs appliquent en général un décompte de 40 %. Mais, elle ne sera totalement disponible pour l’acquérant qu’au bout d’un certain temps.